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La carte n’est pas le territoire… hein?

Avez-vous déjà pris conscience que pour un même événement vécu, tous les participants ne remarqueront pas les mêmes choses?

Prenons par exemple un fait objectif, une réalité : deux hommes s’embrassent dans la rue.

Qu’est-ce qui fait que la représentation de ce fait soit différente selon les individus, le pays, la culture? Entre vous et moi, je n’ai certainement pas la même interprétation de cette réalité que M. Vladimir Poutine, président de la Russie.

Une des présuppositions essentielles de l’approche en PNL est que « la carte n’est pas le territoire ». Nous emmagasinons les informations  de notre environnement, des événements,  des gens, selon notre propre système de représentation, notre carte du monde.

La représentation interne que nous avons d’un événement extérieur est donc différente de l’événement proprement dit.

Cette notion de «la carte n’est pas le territoire» provient du mathématicien polonais Alfred Korsysbsky (1933) qui a écrit que la perception du monde – le territoire – passait par l’intermédiaire de nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. On prend ces stimuli externes pour s’en faire une représentation interne dans notre cerveau, la carte. Nos sens nous bombardent de plus de stimuli que ce que notre conscient peut retenir. Nos filtres travaillent pour retenir ce qui est essentiel pour nous, au moment où ça se passe.

En plus du filtre de nos 5 sens, la réalité passe également par le filtre de nos valeurs, nos croyances, nos souvenirs, notre culture, notre éducation, etc.

Notre vision du monde, notre carte, ce que nous considérons comme NOTRE réalité est donc le résultat de notre machine à filtre. Et nous avons tous notre propre machine. Voici un petit schéma pour illustrer ce propos:

«La carte n'est pas le territoire», un des postulats de la PNL

«La carte n’est pas le territoire», un des postulats de la PNL

Pour Korsysbsky, la plupart des difficultés dans les relations humaines viennent du fait que les gens confondent la carte et le territoire. Nous avons tendance à croire que tous les gens que nous côtoyons utilisent la même machine que nous, donc comprennent la réalité de la même façon que nous.

Korsysbsky va plus loin. Selon lui, cette notion de carte différente du territoire s’applique également aux mots avec les choses qu’ils désignent.

Un autre exemple, que vous pouvez faire avec un ami :

– Quelle définition donnez-vous au mot « amour »?

– Quelle définition votre voisin donne-t-il au  mot « amour »?

– Quelles pourraient être d’autres définitions, selon d’autres cartes du monde?

  • Pour un dépendant affectif?
  • Pour un orphelin?
  • Pour une personne en peine d’amour?
  • Pour un missionnaire?

Et qu’en est-il des notions telles le respect, « je me suis sentie blessée! », et même « ma journée a été effroyable! ». Qu’est-ce que tout ça veut dire au fond, pour la personne?

En PNL, nous disons que chaque personne possède sa propre carte du monde et que c’est à partir de cette carte du monde qu’elle prend ses décisions, son vocabulaire et ses comportements.

Tenter de comprendre la carte du monde de l’autre, en mettant la sienne de côté, est à la base d’une communication harmonieuse et sincère.

Quand on croit que l’autre personne a la même carte que nous, on s’attend à ce qu’elle comprenne exactement ce qu’on veut dire, qu’elle agisse comme on le veut, qu’elle réfléchisse comme nous. Or les cartes du monde sont différentes de la nôtre. Non, les gars et les filles ne pensent pas pareil. Et non, tous les gars ne pensent pas pareil. Et non, toutes les filles ne pensent pas pareil. C’est merveilleux, non?

Les situations de malentendu ou d’incompréhension sont de bonnes occasions pour se poser des questions du type : quelle est ma carte dans cette situation? Et quelle est (ou pourrait) être la carte de l’autre? Quelle est SA réalité?

Et la meilleure façon de le savoir est de poser la question directement à la personne. Avant d’interpréter potentiellement de travers ce que l’autre veut dire, mettez votre carte de côté, soyez tel une page blanche et demandez : « Qu’est-ce que tu veux dire par (…) »

Soyez curieux!

Entraînez-vous à questionner la carte de l’autre, à distinguer ce qui vous appartient et ce qui appartient à l’autre.

Pour les gens en entreprise, amusez-vous avec l’exercice suivant. Demandez quelles sont les valeurs de l’entreprise et qu’est-ce qu’elles signifient pour chacun des participants. Vous pourriez être surpris des réponses!

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Les valeurs que vous avez n’ont rien à voir avec la valeur de votre portefeuille

Je fais du pouce sur ma petite blague de mercredi à propos de Scarlett Johansson qui choisit Sodastream au détriment d’Oxam. À chacun son échelle de valeur, bien entendu.

La question qui se pose est pourquoi est-ce si important de s’attarder à nos valeurs?

En fait, si on considère notre cœur comme étant une forme de moteur qui nous fait avancer, nos valeurs sont le carburant qui fait fonctionner ce cœur. Et plus on connait notre carburant, plus notre moteur fonctionne à plein régime, sans cogner, sans avoir de ratés.

La réflexion sur les valeurs ne date pas d’hier. Aristote, Platon et autres philosophes se sont longuement penchés sur le sujet. D’ailleurs, si la philosophie des valeurs vous intéresse, je vous invite à découvrir Axiologie : le site consacré à l’éthique et la philosophie des valeurs (http://www.axiologie.org/) ou encore le site de René Villemure : éthique, sens, culture, valeurs, société (http://www.ethique.net/index.php/fr/ )

Outre les philosophes, de nombreux penseurs et chercheurs, de différentes disciplines, se sont intéressés au concept des valeurs, que ce soit en psychologie, en sociologie, en éducation, en marketing, etc.  Je vais m’attarder ici aux travaux conduits par Shalom Schwartz et sa théorie sur les valeurs universelles.  Shalom Schwartz est professeur de psychologie sociale à l’Université Hébraïque de Jérusalem.  Il a mené pendant 40 ans des recherches approfondies au sujet des valeurs personnelles et culturelles. Les données obtenues pour valider sa théorie des valeurs universelles ont été recueillies entre 1988 et 2002 dans 233 échantillons de 68 pays appartenant à tous les continents (au total 64 271 personnes). Grosse recherche!

Alors, j’ai cru intéressant de me pencher sur ses conclusions…

Donc, selon M. Schwartz, pourquoi est-ce important de se questionner sur nos valeurs?

Les valeurs sont les convictions que nous considérons comme particulièrement importantes pour nous, celles qui constituent nos repères essentiels, qui nous servent pour effectuer nos choix les plus cruciaux et qui orientent donc pour une large part nos actions et notre comportement. Nos valeurs sont les éléments les plus stables de notre personnalité : C’est le moteur qui nous fait agir et nous donne de l’énergie pour entreprendre. C’est le socle de la confiance en soi.

Wow! Le socle de la confiance en soi! Pensons-y un petit 30 secondes pour se mettre dans cet état de confiance en soi. Pensez spontanément à une des valeurs que vous pensez avoir (respect, liberté, sécurité, amour, etc). Souvenez-vous d’un moment où vous avez pleinement vécu en harmonie avec cette valeur, où cette valeur était à 100% respectée… Que se passe-t-il, physiquement dans votre corps? Remarquez ce qui se passe au niveau de votre cœur (votre moteur). Qu’en est-il de votre feeling de confiance en soi? Votre enracinement?

Lorsque dans une situation quelconque, on se sent « déstabilisés » d’une certaine façon au niveau de notre cœur, qu’on perd nos repères, que ça coince au niveau du thorax, ça peut être intéressant de se poser comme question « quelle est ma valeur qui est présentement bafouée »? Juste comme ça, pour développer ce que j’appelle notre observateur extérieur.

Revenons à la théorie de M. Schwartz. Pour lui, les valeurs ont six caractéristiques principales :

  1. Les valeurs sont des croyances associées de manière indissociable aux affects. 
    C’est ce que je viens d’exposer juste avant. Des sentiments et des ressentis sont attachés aux valeurs et on le sent physiquement quand elles sont respectées ou bafouées.
  2. Les valeurs ont trait à des objectifs désirables qui motivent l’action. 
    Notre petit moteur qui nous pousse dans l’action. Vous vous rappelez dans mon texte sur les objectifs qu’on se donne, quand on se questionne sur « en quoi c’est important pour moi de faire ça ou ça »? Quand on creuse suffisamment, on arrive à nos valeurs, notre moteur…
  3. Les valeurs transcendent les actions et les situations spécifiques.
    Les valeurs, c’est plus que des comportements à adopter. Plus que le code de vie de l’école et le port de la casquette à l’intérieur, disons…
  4. Les valeurs servent d’étalon ou de critères. 
    Elles sont notre guide intérieur pour juger de ce qui est bon ou mauvais, justifié ou illégitime, de ce qui vaut la peine d’être fait ou de ce qui doit être évité en fonction des conséquences possibles pour les valeurs que l’on affectionne
  5. Les valeurs sont classées par ordre d’importance les unes par rapport aux autres. 
    Chaque personne a son échelle de valeurs. Si on reprend l’exemple de Scarlett, sa valeur « sécurité » (ici, c’est une interprétation de ma part pour la notion « argent ») passe avant la valeur quelle rattache à son travail avec Oxam (que se soit « égalité des chances » ou autre…)
  6. L’importance relative de multiples valeurs guide l’action. 
    Nos comportements, nos choix, nos actions sont déterminés par plusieurs valeurs simultanément. Par exemple, m’inscrire à une formation de soir peut exprimer ma valeur de sécurité, d’évolution, etc., et également, se faire au détriment des valeurs reliées aux loisirs et l’hédonisme. C’est ce jeu et cet arbitrage entre nos différentes valeurs (qui peuvent être complémentaires ou rivales) qui guide nos actions.

Toujours selon les travaux de M. Schwartz, l’ensemble des valeurs répond ultimement à 3 besoins :

  • besoin biologique : le besoin sexuel de l’individu peut par exemple être transformé en valeurs telles que l’intimité ou l’amour ;
  • besoin d’une interaction sociale coordonnée : ce type de besoin peut par exemple être transformé en valeurs telles que l’honnêteté ou l’égalité ;
  • besoin de survie et de bien-être au sein des groupes : ce besoin peut par exemple être formé de valeurs  telles que la sécurité nationale ou la paix mondiale.

On met tout ça dans une machine et on arrive à un modèle qui compte 56 valeurs, regroupées en 10 « domaines motivationnels », soient les valeurs de base. Ouf!!! Vous suivez toujours? Si on reprend ça, il existerait seulement 56 valeurs, qui peuvent se regrouper en 10 grandes valeurs de base et ces 10 valeurs de base sont le reflet d’un objectif global (une motivation) et tout ça répond à 3 besoins…

Ok, quelles sont ces 10 valeurs vous demandez-vous?

Et bien, les voici[1]!

1. AUTONOMIE. Objectif : indépendance de la pensée et de l’action – choisir, créer, explorer. Besoins vitaux de contrôle et de maîtrise. Cette valeur de base regroupe les valeurs suivantes : créativité, liberté, choisissant ses propres buts, curieux, indépendant ainsi que [amour propre, intelligent, droit à une vie privée].

2. STIMULATION. Objectif : enthousiasme, nouveauté et défis à relever dans la vie.
Besoin vital de variété et de stimulation ; probablement en relation avec ceux qui sous-tendent les valeurs d’autonomie. (Items associés : une vie variée, une vie passionnante, intrépide).

3. HÉDONISME. Objectif : plaisir ou gratification sensuelle personnelle.
Besoins vitaux de l’être humain et du plaisir associé à leur satisfaction. (Items associés : plaisir, aimant la vie, se faire plaisir)

4. RÉUSSITE. Objectif : le succès personnel obtenu grâce à la manifestation de compétences socialement reconnues. (Items associés : ambitieux, ayant du succès, capable, ayant de l’influence ainsi que [intelligent, amour-propre, reconnaissance sociale])

5. POUVOIR. Objectif : statut social prestigieux, contrôle des ressources et domination des personnes. Les valeurs de pouvoir peuvent découler des aspirations individuelles au contrôle et à la domination. (Items associés : autorité, richesse, pouvoir social ainsi que [préservant mon image publique, reconnaissance sociale]).

6. SÉCURITÉ. Objectif : sûreté, harmonie et stabilité de la société, des relations entre groupes et entre individus, et de soi-même. (Items associés :ordre social, sécurité familiale, sécurité nationale, propre, réciprocité des services rendus ainsi que [en bonne santé, modéré, sentiment d’appartenance]).

7. CONFORMITÉ. Objectif : modération des actions, des goûts, des préférences et des impulsions susceptibles de déstabiliser ou de blesser les autres, ou encore de transgresser les attentes ou les normes sociales.  (Items associés : obéissant, auto-discipliné, politesse, honorant ses parents et les anciens ainsi que [loyal, responsable]).

8. TRADITION. Objectif : respect, engagement et acceptation des coutumes et des idées soutenues par la culture ou la religion auxquelles on se rattache. (Items associés : respect de la tradition, humble, religieux, acceptant ma part dans la vie ainsi que [modéré, vie spirituelle]).

9. BIENVEILLANCE. Objectif : la préservation et l’amélioration du bien-être des personnes avec lesquelles on se trouve fréquemment en contact. Les valeurs de bienveillance proviennent de la nécessité pour le groupe de fonctionner de manière harmonieuse et du besoin d’affiliation de l’individu en tant qu’organisme. (Items associés : secourable, honnête, indulgent, responsable, loyal, amitié vraie, amour adulte ainsi que [sentiment d’appartenance, un sens dans la vie, une vie spirituelle]).

10. UNIVERSALISME. Objectif : compréhension, estime, tolérance et protection du bien-être de tous et de la nature. Les valeurs d’universalisme proviennent du besoin de survie des individus et des groupes. Les valeurs d’universalisme peuvent être divisées en deux sous-catégories, celles qui concernent les êtres humains (y compris les plus éloignés) et celles qui concernent la nature. (Items associés : large d’esprit, justice sociale, égalité, un monde en paix, un monde de beauté, unité avec la nature, sagesse, protégeant l’environnement ainsi que [harmonie intérieure, une vie spirituelle]).

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On retient que nos valeurs peuvent être complémentaires ou opposées; qu’elles peuvent être tournées vers soi ou vers les autres. Et que c’est cette gymnastique qui propulse nos actions, en fonction de la hiérarchie que l’on donne à nos valeurs. Par exemple, un parent monoparental avec 4 enfants peut avoir à la fois la valeur sécurité et la valeur liberté. Pendant que les enfants sont en bas âge, ce parent peut être heureux de travailler comme fonctionnaire, avec un travail routinier. Et il se peut qu’une fois les enfants grands, sa valeur liberté crie au secours pour se faire entendre à son tour, et qu’il décide de changer de travail.

Je traiterai dans un autre texte de différentes façons de faire notre échelle de valeurs. Pour l’instant, je vous invite à faire le test proposé par M. Schwartz pour connaître votre positionnement dans les 10 grandes valeurs de base.( http://valeurs.universelles.free.fr/test.html ). Vous pourrez reporter vos résultats dans cette image tirée du même site où on peut voir les valeurs opposées/complémentaires; tournées vers soi / tournées vers les autres.  Qu’est-ce que ça vous apprend sur vous-même? Votre travail? Vos relations?


[1] Je reprends ici quasi textuellement ce qu’on trouve sur le site de M. Schwartz…

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Et si on jasait du loup de Wall Street?

Le loup de Wall Street - autobiographieQui a vu le film « Le loup de Wall Street »?
Qui a écouté (ou lu) ce que le vrai gars a à dire?

Jordan Belfort est aujourd’hui auteur,  motivateur, conférencier. Pour en arriver là, il est passé par être un courtier en bourse, manipulateur, drogué, escroc, prisonnier. Son autobiographie a été en partie écrite en prison et il doit toujours plusieurs millions à ses victimes. Selon ses propos, son histoire révèle à la fois la bonne recette pour se planter… et la bonne recette pour avoir du succès. Comme quoi un couteau peut à la fois servir à tuer ou à préparer un bon repas (elle n’est pas de moi celle-là!).

Maintenant, pourquoi est-ce intéressant de jaser de Jordan Belfort? Parce qu’il dit la même chose que plein d’autres personnes qui ont du succès! Il parle de l’importance d’avoir une vision, l’importance de se défaire de ses croyances limitantes, l’importance d’être à l’écoute de son corps, son ressenti, l’importance de repérer nos stratégies gagnantes… Il me semble que ces concepts me disent quelque chose…

Aujourd’hui, je laisse la place à mon amie Marie Lynn Provençal, qui m’a fait parvenir ce texte à propos d’une entrevue avec Jordan Belfort. Elle résume les grands concepts repérés dans l’entrevue que M. Belfort a accordée à Grant Lewers. Celle-ci est disponible sur Youtube : http://www.historyvshollywood.com/video/jordan-belfort-interview/

Marie Lynn n’étant pas encore blogueuse, c’est avec plaisir que je lui partage mon espace J

«J’ai écouté récemment une entrevue avec Jordan Belfort ; Le loup de Wall Street. Dans son entrevue, il raconte comment il en est venu à obtenir le succès qu’il a connu.

Il a accompli ces choses parce que ça faisait du sens pour lui.

Il explique que pour accomplir ce que l’on veut, il est important d’avoir une vision du futur.

Le potentiel qui nous permet d’aller vers sa vision doit également être utilisé pour faire progresser les gens autour. Avoir des objectifs, comme posséder de l’argent, c’est bien et il faut comprendre que ce n’est pas une fin en-soi, mais une étape vers sa destinée.

Se défaire des croyances  qui limitent nos actions fait partie de ses stratégies. Les croyances sont des pensées accumulées dans notre système tout au long de notre vie.

Ces pensées  accumulées dans le passé peuvent nous faire reculer au moment même où on doit aller de l’avant.

Peu importe ce que tu as vécu dans le passé, tu n’es pas ton passé. Tu es les ressources et les capacités que tu as développées à travers ces expériences du passé.

Peu importe la gravité de ce que tu as vécu, tu respires encore, tu as survécu. Tu n’en deviendras que plus fort.

La réalité qui se présente à toi n’est en fait qu’une perception que tu as de cette réalité et tes perceptions sont basées sur tes croyances.  Tes croyances te font agir de telle façon. Si tes croyances ne vont pas dans le même sens que ta vision du futur, c’est à toi de les changer.

Les changements que tu souhaites dans ta vie doivent justement provenir de toi.

Change ta façon de percevoir les choses et les gens qui t’entourent  et change ta façon de te remémorer les expériences de ton passé.

Tu changeras par le fait même ton discours intérieur (le cinéma que tu te racontes) qui dictera justement tes actions afin qu’elles soient en concordances elles avec ta vision et/ou avec tes objectifs . Lorsque tu fais les bons choix,  ton corps te donnera des signes.

Il est important de reconnaître ces signes, le ressenti adapté à la situation est là  pour te donner les possibilités d’atteindre tes objectifs. Ce ressenti influence le comportement tout comme le comportement influence ce ressenti.

Il nous arrive fréquemment de poser des gestes ou d’avoir des comportements qui sont bons, qui se font sans que l’on ait à réfléchir. On les fait par automatisme parce que ça fonctionne. Ça s’appelle être inconsciemment compétent. Il suffit de reconnaître ces actions gagnantes que l’on utilise pour expérimenter du succès dans ce que l’on entreprend.

À la lecture du livre de Jason Belfort, Richard Bandler, un des pionniers de la PNL, lui a expliqué que ce qu’il avait accompli intuitivement fait partie de l’approche PNL.

Belfort avoue la puissance et la portée de cette façon de traiter les informations que les situations de la vie nous présentent. Il avoue également s’en être servi à mauvais escient en manipulant des gens pour les emmener vers sa vision à lui.

Dans le monde industrialisé dans lequel on vit, qui ne voudrait pas avoir de l’argent pour avoir la liberté de choisir comment vivre sa vie? Quand l’argent est utilisé comme appât, c’est fou à quel point ces personnes manipulées peuvent en perdre leurs propres repères; leur histoire personnelle semble subitement banale et leur système de valeurs s’en trouve bafoué.

On peut vouloir posséder de l’argent, mais on doit également le vouloir dans le but d’en faire profiter d’autres…Pas de profiter des autres !!

On doit garder en tête que notre vision du futur aura un impact sur la systémique autour.

Que cette vision et tous les objectifs s’y rattachant permettent un monde meilleur. D’être passionné par ce que l’on veut, d’avoir la certitude et la conviction,  rend nos actions plus facile… et ça marche !!!

Je remercie donc mon corps, mon ressenti de m’avoir averti que j’étais dans une situation PNL (Politically Non Loyal…) qui n’était pas en accord avec qui je suis, avec mes valeurs. C’est maintenant à moi de poursuivre à ma façon mon chemin vers ma vision.

Je pardonne (j’emmerde !) tous les pseudo Jordan Belfort de ce monde de ne pas avoir modélisé cet homme jusqu’à la fin !!!»