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Recette de base pour la motivation

Motivation_Garfield

Internet regorge de recettes. Recette de base pour un gâteau blanc, recette de base pour des biscuits à l’avoine, pour du poulet, du poisson blanc…. Et existe-t-il une recette de base pour se motiver?

Et bien oui!

Cette technique a été assemblée par Robert Dilts et présentée sur son site web (eh oui, vous l’aurez deviné, c’est en anglais! Une chance que je suis là pour vous! ).

Dilts est en programmation neuro-linguisitique depuis les tout débuts de cette approche. Auteur de nombreux livres, on lui doit la PNL de 2e et de 3e générations et ses nombreuses applications en entreprise. C’est une sommité dans le domaine (et je l’adore!).

Donc, voici sa recette de base :

Ingrédients :  de l’imagination, des attentes, des critères, des sous-modalités (je vous explique plus loin de quoi il s’agit) …et un peu de poivre en grains…(NON!…Non? Ah bon!)

Les étapes

1)      Imaginez-vous ayant déjà réussi ou accompli ce que vous voulez faire. Dans cette scène du futur, vous vous imaginez vraiment, vraiment content de vous (ou fier, ou satisfait, etc). L’idée, c’est de vous imaginer dans cette situation future avec un feeling (un ressenti) extrêmement positif;

2)      Prenez conscience de ce que vous ressentez dans cette vision du futur, de ce que vous voyez, vous entendez, vous goûtez, bref, prenez conscience de tout ce que vos sens captent dans cet état de vision du futur;

3)      Ajustez les sous-modalités afin de faire de cette expérience, une expérience encore plus riche. Qu’est-ce que les sous-modalités? Par exemple, qu’est-ce qui se passe avec votre ressenti, votre sentiment de fierté, ou de satisfaction, si vous mettez votre image plus lumineuse? Si vous changez les mots que vous entendez, le ton de la voix, la température (plus chaud, plus frais, etc). Bref, comme vous êtes dans votre imaginaire, vous avez tous les pouvoirs du monde pour ajuster votre vision afin de bonifier au maximum votre feeling. Prenez chacun de vos 5 sens et ajustez ce qui se passe afin de faire vibrer au maximum votre réussite;

4)      Quand tout ça vibre bien comme il le faut, enregistrez dans votre mémoire ce ressenti. Pour vous aider, vous pouvez y associer une image et/ou une couleur et/ou un symbole et/ou un mot, une chanson et/ou un petit geste (on appele ça de l’auto-ancrage);

5)      Quand viendra le temps de faire ce que vous avez à faire pour atteindre votre objectif, repensez au merveilleux feeling que vous avez ressenti à la fin de l’étape 3. Activez ce ressenti avec l’ancre que vous avez choisi à l’étape 4.

Voici un premier exemple, issu de ma vraie vie : faire le ménage (je déteste!). J’ai besoin d’une bonne dose de motivation pour le faire… Ok, ce n’est pas un projet ou un rêve, c’est une corvée. Ça marche pour ça également!

Donc, je fais une vision du futur de la maison toute bien rangée et moi qui suis heureuse et détendue dans cet environnement propre. J’ajuste l’image : je mets plein de soleil, ça sent bon, je respire bien, tout est beau… même le filtre de l’aquarium devient silencieux… Je fais vibrer tout ça en moi. Et c’est bien plus facile de prendre torchon, aspirateur et autre pour accéder à cette vision.

Exemple 2 : aller faire mon entrainement de course à pied. Honnêtement, je crois que je m’entête à faire de la course à pied pour le feeling d’après-course. Je suis vraiment fière de moi quand je reviens!

Donc, quand ça me tente moins de sortir courir, je fais une vision très nette de mon après-course, tout de suite quand j’ai fini. (Mais non! Je ne fais pas une image de moi pleine de sueur, la langue à terre voyons!). Dans cette image, je reviens de ma course où tout s’est vraiment bien passé, je rayonne, ça sent bon le printemps, je me trouve tellement bonne d’être aller courir, etc, etc. Toute cette vision du futur fait vibrer très fort mon sentiment de fierté que Go! J’y vais!

Avec un peu de pratique, votre cerveau est capable de générer rapidement cette vision positive du futur et vous faire accéder à cette motivation tant désirée.

 

Stratégie de base pour la motivation, selon Robert Dilts

Stratégie de base pour la motivation, selon Robert Dilts

Vous avez des questions, des commentaires? Vous avez expérimenté? Exprimez-vous!

PS : Pour ceux et celles que ça intéresse, Robert Dilts donnera une formation à Montréal en avril prochain sur les secrets de l’innovation. Je suis à la recherche d’un mécène pour pouvoir y assiter :p 

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La carte n’est pas le territoire… hein?

Avez-vous déjà pris conscience que pour un même événement vécu, tous les participants ne remarqueront pas les mêmes choses?

Prenons par exemple un fait objectif, une réalité : deux hommes s’embrassent dans la rue.

Qu’est-ce qui fait que la représentation de ce fait soit différente selon les individus, le pays, la culture? Entre vous et moi, je n’ai certainement pas la même interprétation de cette réalité que M. Vladimir Poutine, président de la Russie.

Une des présuppositions essentielles de l’approche en PNL est que « la carte n’est pas le territoire ». Nous emmagasinons les informations  de notre environnement, des événements,  des gens, selon notre propre système de représentation, notre carte du monde.

La représentation interne que nous avons d’un événement extérieur est donc différente de l’événement proprement dit.

Cette notion de «la carte n’est pas le territoire» provient du mathématicien polonais Alfred Korsysbsky (1933) qui a écrit que la perception du monde – le territoire – passait par l’intermédiaire de nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. On prend ces stimuli externes pour s’en faire une représentation interne dans notre cerveau, la carte. Nos sens nous bombardent de plus de stimuli que ce que notre conscient peut retenir. Nos filtres travaillent pour retenir ce qui est essentiel pour nous, au moment où ça se passe.

En plus du filtre de nos 5 sens, la réalité passe également par le filtre de nos valeurs, nos croyances, nos souvenirs, notre culture, notre éducation, etc.

Notre vision du monde, notre carte, ce que nous considérons comme NOTRE réalité est donc le résultat de notre machine à filtre. Et nous avons tous notre propre machine. Voici un petit schéma pour illustrer ce propos:

«La carte n'est pas le territoire», un des postulats de la PNL

«La carte n’est pas le territoire», un des postulats de la PNL

Pour Korsysbsky, la plupart des difficultés dans les relations humaines viennent du fait que les gens confondent la carte et le territoire. Nous avons tendance à croire que tous les gens que nous côtoyons utilisent la même machine que nous, donc comprennent la réalité de la même façon que nous.

Korsysbsky va plus loin. Selon lui, cette notion de carte différente du territoire s’applique également aux mots avec les choses qu’ils désignent.

Un autre exemple, que vous pouvez faire avec un ami :

– Quelle définition donnez-vous au mot « amour »?

– Quelle définition votre voisin donne-t-il au  mot « amour »?

– Quelles pourraient être d’autres définitions, selon d’autres cartes du monde?

  • Pour un dépendant affectif?
  • Pour un orphelin?
  • Pour une personne en peine d’amour?
  • Pour un missionnaire?

Et qu’en est-il des notions telles le respect, « je me suis sentie blessée! », et même « ma journée a été effroyable! ». Qu’est-ce que tout ça veut dire au fond, pour la personne?

En PNL, nous disons que chaque personne possède sa propre carte du monde et que c’est à partir de cette carte du monde qu’elle prend ses décisions, son vocabulaire et ses comportements.

Tenter de comprendre la carte du monde de l’autre, en mettant la sienne de côté, est à la base d’une communication harmonieuse et sincère.

Quand on croit que l’autre personne a la même carte que nous, on s’attend à ce qu’elle comprenne exactement ce qu’on veut dire, qu’elle agisse comme on le veut, qu’elle réfléchisse comme nous. Or les cartes du monde sont différentes de la nôtre. Non, les gars et les filles ne pensent pas pareil. Et non, tous les gars ne pensent pas pareil. Et non, toutes les filles ne pensent pas pareil. C’est merveilleux, non?

Les situations de malentendu ou d’incompréhension sont de bonnes occasions pour se poser des questions du type : quelle est ma carte dans cette situation? Et quelle est (ou pourrait) être la carte de l’autre? Quelle est SA réalité?

Et la meilleure façon de le savoir est de poser la question directement à la personne. Avant d’interpréter potentiellement de travers ce que l’autre veut dire, mettez votre carte de côté, soyez tel une page blanche et demandez : « Qu’est-ce que tu veux dire par (…) »

Soyez curieux!

Entraînez-vous à questionner la carte de l’autre, à distinguer ce qui vous appartient et ce qui appartient à l’autre.

Pour les gens en entreprise, amusez-vous avec l’exercice suivant. Demandez quelles sont les valeurs de l’entreprise et qu’est-ce qu’elles signifient pour chacun des participants. Vous pourriez être surpris des réponses!

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Les valeurs que vous avez (en ordre ou en désordre) – partie 2

La semaine dernière, je présentais une étude sur les valeurs universelles. Dans le modèle de  Shalom Schartz, les valeurs sont regroupées de façon à répondre ultimement à 3 besoins (besoin biologique, besoin d’une interaction sociale coordonnée et besoin de survie et de bien-être au sein des groupes).

Le lien existant entre les valeurs et les besoins a été traité par de nombreux auteurs, dont peut-être le plus connu, Abraham Maslow avec sa pyramide des besoins. (Pour ceux qui le souhaitent, le livre Psychologie sociale des valeurs, de Pascal Morchain, traite de nombreux auteurs et théories à ce sujet.  On peut en lire un extrait ici : http://excerpts.numilog.com/books/9782100526161.pdf

Sur le site français Psychologie du travail, la pyramide de Maslow est présentée avec un versant vie privée et un versant vie professionnelle:

 

Dans son livre « Je suis comme je suis : connaissez-vous vraiment vos valeurs personnelles (http://isabellenazare-aga.com/je-suis-comme-je-suis-2008) , Isabelle Nazare-Aga fait une classification des valeurs selon la pyramide de Maslow. En toute logique, nous devrions nous assurer de combler nos valeurs qui sont au bas de la pyramide avant de combler nos valeurs qui sont dans les niveaux supérieurs.

Valeurs ou besoins?

On parle de lien, de continuum, d’enchevêtrement entre ces concepts, bref, ce n’est pas toujours facile de différencier un besoin d’une valeur. Et tous les auteurs ne s’entendent pas sur la liste de ce qu’est une valeur… Pour vous aider dans votre réflexion, le site de l’Université du Québec sur l’éducation à la santé en propose une liste, avec de nombreuses références bibliographiques (http://www.uquebec.ca/edusante/mentale/les_valeurs.htm)

Exemples de valeurs. Source: Éducation en santé, Université du Québec

Exemples de valeurs. Source: Éducation en santé, Université du Québec

À la limite, dans le cadre d’une réflexion de cheminement personnel, que ce soit une valeur ou un besoin, ce n’est pas si grave de mettre le concept dans la bonne catégorie… Au delà des concepts, deux choses méritent notre attention, selon moi. 1) se questionner sur ce qui est important pour nous et comment les sphères de notre vie comblent – ou non – ces valeurs / besoins. 2) Quelle est la hiérarchie de ces valeurs/besoins à ce moment-ci de notre vie.

Retenons que nous avons la plupart de nos valeurs fondamentales très tôt dans notre vie. Ce qui varie avec le temps est beaucoup plus l’ordonnancement de ces valeurs que celles-ci en tant que telle.

 

Une des façons de faire pour identifier nos valeurs est de penser à plusieurs situations où nous nous sentons vraiment bien dans différents environnements (ex : au travail, à la maison, avec les amis, seul). Pour chaque situation, faites la liste des besoins et valeurs que vous comblez lorsque vous êtes bien (ex : sécurité, échange, communication, amour, etc). Demandez-vous, pour chaque situation, s’il n’y a pas un besoin encore plus grand qui est comblé.

Pensez également à des situations où vous ne vous sentez pas bien et demandez-vous quels sont les besoins qui ne sont pas comblés, les valeurs qui sont bafouées. Certains aspects sont plus faciles à identifier quand ils sont dans l’adversité…

Regroupez sur une liste l’ensemble de vos valeurs. Il devrait y avoir des points de convergence entre les deux listes.

Pour les classer en ordre, comparez les 2 par 2 en vous demandant quelle valeur vous préférez. Par exemple, si vous avez les valeurs « paix » et « liberté ». Posez-vous la question : est-ce que je préfère vivre dans un monde où la paix règne au détriment de la liberté ou si je préfère vivre dans un monde libre au détriment de la paix? Ou encore : Est-ce que je préfère être libre même si je ne suis pas en paix? Je sais, ce n’est pas si facile de choisir… Et l’apport d’un coach dans cette démarche peut être la bienvenue (surtout quand il y a des questions que l’on préfère éviter  hi hi hi).

On accorde 1 point à la valeur que l’on place en premier rang pour chaque paire et 0 pour l’autre. À la fin de l’exercice, on fait le décompte et on obtient notre échelle de valeurs.

Pour s’aider à compiler, voici un petit tableau Excel: Echelle valeurs

Maintenant, comment votre milieu de travail est-il en lien avec vos valeurs? S’il y a des écarts, quelles actions concrètes peuvent être faites pour répondre à vos valeurs (donc à vos besoins)? Par exemple, vous venez de prendre conscience que la valeur « liberté » est très importante pour vous. Est-il possible d’avoir un horaire de travail variable? Est-ce satisfaisant pour vous?

Et qu’en est-il de votre vie de couple? Partagez-vous les mêmes valeurs? Respectez-vous la hiérarchie des valeurs de votre conjoint et est-ce réciproque? Quelles sont les zones de compromis acceptables de part et d’autre, s’il y a lieu?

Rappelez-vous : nos valeurs sont à la base de la confiance en soi. Prendre conscience de celles que nous chérissons et les respecter aura une influence positive sur toutes les sphères de notre vie.

Allez à l’encontre de nos valeurs, c’est tenter de nager à contre-courant. Ça peut se faire, sauf que c’est épuisant et on ne sait pas combien de temps on peut tenir. Allez dans le sens de ses valeurs, c’est nager avec le courant : tout coule de source!

Contactez-moi si vous avez besoin d’un coup de pouce pour mettre à jour votre échelle de valeurs. Je possède l’art de la question :p

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Les valeurs que vous avez n’ont rien à voir avec la valeur de votre portefeuille

Je fais du pouce sur ma petite blague de mercredi à propos de Scarlett Johansson qui choisit Sodastream au détriment d’Oxam. À chacun son échelle de valeur, bien entendu.

La question qui se pose est pourquoi est-ce si important de s’attarder à nos valeurs?

En fait, si on considère notre cœur comme étant une forme de moteur qui nous fait avancer, nos valeurs sont le carburant qui fait fonctionner ce cœur. Et plus on connait notre carburant, plus notre moteur fonctionne à plein régime, sans cogner, sans avoir de ratés.

La réflexion sur les valeurs ne date pas d’hier. Aristote, Platon et autres philosophes se sont longuement penchés sur le sujet. D’ailleurs, si la philosophie des valeurs vous intéresse, je vous invite à découvrir Axiologie : le site consacré à l’éthique et la philosophie des valeurs (http://www.axiologie.org/) ou encore le site de René Villemure : éthique, sens, culture, valeurs, société (http://www.ethique.net/index.php/fr/ )

Outre les philosophes, de nombreux penseurs et chercheurs, de différentes disciplines, se sont intéressés au concept des valeurs, que ce soit en psychologie, en sociologie, en éducation, en marketing, etc.  Je vais m’attarder ici aux travaux conduits par Shalom Schwartz et sa théorie sur les valeurs universelles.  Shalom Schwartz est professeur de psychologie sociale à l’Université Hébraïque de Jérusalem.  Il a mené pendant 40 ans des recherches approfondies au sujet des valeurs personnelles et culturelles. Les données obtenues pour valider sa théorie des valeurs universelles ont été recueillies entre 1988 et 2002 dans 233 échantillons de 68 pays appartenant à tous les continents (au total 64 271 personnes). Grosse recherche!

Alors, j’ai cru intéressant de me pencher sur ses conclusions…

Donc, selon M. Schwartz, pourquoi est-ce important de se questionner sur nos valeurs?

Les valeurs sont les convictions que nous considérons comme particulièrement importantes pour nous, celles qui constituent nos repères essentiels, qui nous servent pour effectuer nos choix les plus cruciaux et qui orientent donc pour une large part nos actions et notre comportement. Nos valeurs sont les éléments les plus stables de notre personnalité : C’est le moteur qui nous fait agir et nous donne de l’énergie pour entreprendre. C’est le socle de la confiance en soi.

Wow! Le socle de la confiance en soi! Pensons-y un petit 30 secondes pour se mettre dans cet état de confiance en soi. Pensez spontanément à une des valeurs que vous pensez avoir (respect, liberté, sécurité, amour, etc). Souvenez-vous d’un moment où vous avez pleinement vécu en harmonie avec cette valeur, où cette valeur était à 100% respectée… Que se passe-t-il, physiquement dans votre corps? Remarquez ce qui se passe au niveau de votre cœur (votre moteur). Qu’en est-il de votre feeling de confiance en soi? Votre enracinement?

Lorsque dans une situation quelconque, on se sent « déstabilisés » d’une certaine façon au niveau de notre cœur, qu’on perd nos repères, que ça coince au niveau du thorax, ça peut être intéressant de se poser comme question « quelle est ma valeur qui est présentement bafouée »? Juste comme ça, pour développer ce que j’appelle notre observateur extérieur.

Revenons à la théorie de M. Schwartz. Pour lui, les valeurs ont six caractéristiques principales :

  1. Les valeurs sont des croyances associées de manière indissociable aux affects. 
    C’est ce que je viens d’exposer juste avant. Des sentiments et des ressentis sont attachés aux valeurs et on le sent physiquement quand elles sont respectées ou bafouées.
  2. Les valeurs ont trait à des objectifs désirables qui motivent l’action. 
    Notre petit moteur qui nous pousse dans l’action. Vous vous rappelez dans mon texte sur les objectifs qu’on se donne, quand on se questionne sur « en quoi c’est important pour moi de faire ça ou ça »? Quand on creuse suffisamment, on arrive à nos valeurs, notre moteur…
  3. Les valeurs transcendent les actions et les situations spécifiques.
    Les valeurs, c’est plus que des comportements à adopter. Plus que le code de vie de l’école et le port de la casquette à l’intérieur, disons…
  4. Les valeurs servent d’étalon ou de critères. 
    Elles sont notre guide intérieur pour juger de ce qui est bon ou mauvais, justifié ou illégitime, de ce qui vaut la peine d’être fait ou de ce qui doit être évité en fonction des conséquences possibles pour les valeurs que l’on affectionne
  5. Les valeurs sont classées par ordre d’importance les unes par rapport aux autres. 
    Chaque personne a son échelle de valeurs. Si on reprend l’exemple de Scarlett, sa valeur « sécurité » (ici, c’est une interprétation de ma part pour la notion « argent ») passe avant la valeur quelle rattache à son travail avec Oxam (que se soit « égalité des chances » ou autre…)
  6. L’importance relative de multiples valeurs guide l’action. 
    Nos comportements, nos choix, nos actions sont déterminés par plusieurs valeurs simultanément. Par exemple, m’inscrire à une formation de soir peut exprimer ma valeur de sécurité, d’évolution, etc., et également, se faire au détriment des valeurs reliées aux loisirs et l’hédonisme. C’est ce jeu et cet arbitrage entre nos différentes valeurs (qui peuvent être complémentaires ou rivales) qui guide nos actions.

Toujours selon les travaux de M. Schwartz, l’ensemble des valeurs répond ultimement à 3 besoins :

  • besoin biologique : le besoin sexuel de l’individu peut par exemple être transformé en valeurs telles que l’intimité ou l’amour ;
  • besoin d’une interaction sociale coordonnée : ce type de besoin peut par exemple être transformé en valeurs telles que l’honnêteté ou l’égalité ;
  • besoin de survie et de bien-être au sein des groupes : ce besoin peut par exemple être formé de valeurs  telles que la sécurité nationale ou la paix mondiale.

On met tout ça dans une machine et on arrive à un modèle qui compte 56 valeurs, regroupées en 10 « domaines motivationnels », soient les valeurs de base. Ouf!!! Vous suivez toujours? Si on reprend ça, il existerait seulement 56 valeurs, qui peuvent se regrouper en 10 grandes valeurs de base et ces 10 valeurs de base sont le reflet d’un objectif global (une motivation) et tout ça répond à 3 besoins…

Ok, quelles sont ces 10 valeurs vous demandez-vous?

Et bien, les voici[1]!

1. AUTONOMIE. Objectif : indépendance de la pensée et de l’action – choisir, créer, explorer. Besoins vitaux de contrôle et de maîtrise. Cette valeur de base regroupe les valeurs suivantes : créativité, liberté, choisissant ses propres buts, curieux, indépendant ainsi que [amour propre, intelligent, droit à une vie privée].

2. STIMULATION. Objectif : enthousiasme, nouveauté et défis à relever dans la vie.
Besoin vital de variété et de stimulation ; probablement en relation avec ceux qui sous-tendent les valeurs d’autonomie. (Items associés : une vie variée, une vie passionnante, intrépide).

3. HÉDONISME. Objectif : plaisir ou gratification sensuelle personnelle.
Besoins vitaux de l’être humain et du plaisir associé à leur satisfaction. (Items associés : plaisir, aimant la vie, se faire plaisir)

4. RÉUSSITE. Objectif : le succès personnel obtenu grâce à la manifestation de compétences socialement reconnues. (Items associés : ambitieux, ayant du succès, capable, ayant de l’influence ainsi que [intelligent, amour-propre, reconnaissance sociale])

5. POUVOIR. Objectif : statut social prestigieux, contrôle des ressources et domination des personnes. Les valeurs de pouvoir peuvent découler des aspirations individuelles au contrôle et à la domination. (Items associés : autorité, richesse, pouvoir social ainsi que [préservant mon image publique, reconnaissance sociale]).

6. SÉCURITÉ. Objectif : sûreté, harmonie et stabilité de la société, des relations entre groupes et entre individus, et de soi-même. (Items associés :ordre social, sécurité familiale, sécurité nationale, propre, réciprocité des services rendus ainsi que [en bonne santé, modéré, sentiment d’appartenance]).

7. CONFORMITÉ. Objectif : modération des actions, des goûts, des préférences et des impulsions susceptibles de déstabiliser ou de blesser les autres, ou encore de transgresser les attentes ou les normes sociales.  (Items associés : obéissant, auto-discipliné, politesse, honorant ses parents et les anciens ainsi que [loyal, responsable]).

8. TRADITION. Objectif : respect, engagement et acceptation des coutumes et des idées soutenues par la culture ou la religion auxquelles on se rattache. (Items associés : respect de la tradition, humble, religieux, acceptant ma part dans la vie ainsi que [modéré, vie spirituelle]).

9. BIENVEILLANCE. Objectif : la préservation et l’amélioration du bien-être des personnes avec lesquelles on se trouve fréquemment en contact. Les valeurs de bienveillance proviennent de la nécessité pour le groupe de fonctionner de manière harmonieuse et du besoin d’affiliation de l’individu en tant qu’organisme. (Items associés : secourable, honnête, indulgent, responsable, loyal, amitié vraie, amour adulte ainsi que [sentiment d’appartenance, un sens dans la vie, une vie spirituelle]).

10. UNIVERSALISME. Objectif : compréhension, estime, tolérance et protection du bien-être de tous et de la nature. Les valeurs d’universalisme proviennent du besoin de survie des individus et des groupes. Les valeurs d’universalisme peuvent être divisées en deux sous-catégories, celles qui concernent les êtres humains (y compris les plus éloignés) et celles qui concernent la nature. (Items associés : large d’esprit, justice sociale, égalité, un monde en paix, un monde de beauté, unité avec la nature, sagesse, protégeant l’environnement ainsi que [harmonie intérieure, une vie spirituelle]).

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On retient que nos valeurs peuvent être complémentaires ou opposées; qu’elles peuvent être tournées vers soi ou vers les autres. Et que c’est cette gymnastique qui propulse nos actions, en fonction de la hiérarchie que l’on donne à nos valeurs. Par exemple, un parent monoparental avec 4 enfants peut avoir à la fois la valeur sécurité et la valeur liberté. Pendant que les enfants sont en bas âge, ce parent peut être heureux de travailler comme fonctionnaire, avec un travail routinier. Et il se peut qu’une fois les enfants grands, sa valeur liberté crie au secours pour se faire entendre à son tour, et qu’il décide de changer de travail.

Je traiterai dans un autre texte de différentes façons de faire notre échelle de valeurs. Pour l’instant, je vous invite à faire le test proposé par M. Schwartz pour connaître votre positionnement dans les 10 grandes valeurs de base.( http://valeurs.universelles.free.fr/test.html ). Vous pourrez reporter vos résultats dans cette image tirée du même site où on peut voir les valeurs opposées/complémentaires; tournées vers soi / tournées vers les autres.  Qu’est-ce que ça vous apprend sur vous-même? Votre travail? Vos relations?


[1] Je reprends ici quasi textuellement ce qu’on trouve sur le site de M. Schwartz…

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Et si on jasait du loup de Wall Street?

Le loup de Wall Street - autobiographieQui a vu le film « Le loup de Wall Street »?
Qui a écouté (ou lu) ce que le vrai gars a à dire?

Jordan Belfort est aujourd’hui auteur,  motivateur, conférencier. Pour en arriver là, il est passé par être un courtier en bourse, manipulateur, drogué, escroc, prisonnier. Son autobiographie a été en partie écrite en prison et il doit toujours plusieurs millions à ses victimes. Selon ses propos, son histoire révèle à la fois la bonne recette pour se planter… et la bonne recette pour avoir du succès. Comme quoi un couteau peut à la fois servir à tuer ou à préparer un bon repas (elle n’est pas de moi celle-là!).

Maintenant, pourquoi est-ce intéressant de jaser de Jordan Belfort? Parce qu’il dit la même chose que plein d’autres personnes qui ont du succès! Il parle de l’importance d’avoir une vision, l’importance de se défaire de ses croyances limitantes, l’importance d’être à l’écoute de son corps, son ressenti, l’importance de repérer nos stratégies gagnantes… Il me semble que ces concepts me disent quelque chose…

Aujourd’hui, je laisse la place à mon amie Marie Lynn Provençal, qui m’a fait parvenir ce texte à propos d’une entrevue avec Jordan Belfort. Elle résume les grands concepts repérés dans l’entrevue que M. Belfort a accordée à Grant Lewers. Celle-ci est disponible sur Youtube : http://www.historyvshollywood.com/video/jordan-belfort-interview/

Marie Lynn n’étant pas encore blogueuse, c’est avec plaisir que je lui partage mon espace J

«J’ai écouté récemment une entrevue avec Jordan Belfort ; Le loup de Wall Street. Dans son entrevue, il raconte comment il en est venu à obtenir le succès qu’il a connu.

Il a accompli ces choses parce que ça faisait du sens pour lui.

Il explique que pour accomplir ce que l’on veut, il est important d’avoir une vision du futur.

Le potentiel qui nous permet d’aller vers sa vision doit également être utilisé pour faire progresser les gens autour. Avoir des objectifs, comme posséder de l’argent, c’est bien et il faut comprendre que ce n’est pas une fin en-soi, mais une étape vers sa destinée.

Se défaire des croyances  qui limitent nos actions fait partie de ses stratégies. Les croyances sont des pensées accumulées dans notre système tout au long de notre vie.

Ces pensées  accumulées dans le passé peuvent nous faire reculer au moment même où on doit aller de l’avant.

Peu importe ce que tu as vécu dans le passé, tu n’es pas ton passé. Tu es les ressources et les capacités que tu as développées à travers ces expériences du passé.

Peu importe la gravité de ce que tu as vécu, tu respires encore, tu as survécu. Tu n’en deviendras que plus fort.

La réalité qui se présente à toi n’est en fait qu’une perception que tu as de cette réalité et tes perceptions sont basées sur tes croyances.  Tes croyances te font agir de telle façon. Si tes croyances ne vont pas dans le même sens que ta vision du futur, c’est à toi de les changer.

Les changements que tu souhaites dans ta vie doivent justement provenir de toi.

Change ta façon de percevoir les choses et les gens qui t’entourent  et change ta façon de te remémorer les expériences de ton passé.

Tu changeras par le fait même ton discours intérieur (le cinéma que tu te racontes) qui dictera justement tes actions afin qu’elles soient en concordances elles avec ta vision et/ou avec tes objectifs . Lorsque tu fais les bons choix,  ton corps te donnera des signes.

Il est important de reconnaître ces signes, le ressenti adapté à la situation est là  pour te donner les possibilités d’atteindre tes objectifs. Ce ressenti influence le comportement tout comme le comportement influence ce ressenti.

Il nous arrive fréquemment de poser des gestes ou d’avoir des comportements qui sont bons, qui se font sans que l’on ait à réfléchir. On les fait par automatisme parce que ça fonctionne. Ça s’appelle être inconsciemment compétent. Il suffit de reconnaître ces actions gagnantes que l’on utilise pour expérimenter du succès dans ce que l’on entreprend.

À la lecture du livre de Jason Belfort, Richard Bandler, un des pionniers de la PNL, lui a expliqué que ce qu’il avait accompli intuitivement fait partie de l’approche PNL.

Belfort avoue la puissance et la portée de cette façon de traiter les informations que les situations de la vie nous présentent. Il avoue également s’en être servi à mauvais escient en manipulant des gens pour les emmener vers sa vision à lui.

Dans le monde industrialisé dans lequel on vit, qui ne voudrait pas avoir de l’argent pour avoir la liberté de choisir comment vivre sa vie? Quand l’argent est utilisé comme appât, c’est fou à quel point ces personnes manipulées peuvent en perdre leurs propres repères; leur histoire personnelle semble subitement banale et leur système de valeurs s’en trouve bafoué.

On peut vouloir posséder de l’argent, mais on doit également le vouloir dans le but d’en faire profiter d’autres…Pas de profiter des autres !!

On doit garder en tête que notre vision du futur aura un impact sur la systémique autour.

Que cette vision et tous les objectifs s’y rattachant permettent un monde meilleur. D’être passionné par ce que l’on veut, d’avoir la certitude et la conviction,  rend nos actions plus facile… et ça marche !!!

Je remercie donc mon corps, mon ressenti de m’avoir averti que j’étais dans une situation PNL (Politically Non Loyal…) qui n’était pas en accord avec qui je suis, avec mes valeurs. C’est maintenant à moi de poursuivre à ma façon mon chemin vers ma vision.

Je pardonne (j’emmerde !) tous les pseudo Jordan Belfort de ce monde de ne pas avoir modélisé cet homme jusqu’à la fin !!!»

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Accélérer la guérison des bobos physiques – EFT 2

toonvectors-15871-940De nombreux psychologues sportifs avancent qu’il y a un lien entre la guérison des blessures physiques et le mental. Voici quelques exemples, glanés sur internet :

L’objectif ici n’est pas de démontrer si ces liens existent, ni comment ils existent. Prenons pour hypothèse de base que la guérison des  blessures physiques passe ÉGALEMENT par une forme de « guérison » psychologique. Dans ce cas, est-ce que des techniques telles l’EFT peuvent aider?

C’est ce que prône Stacey Vornbrock, M.S, psychothérapeute américaine travaillant avec de nombreux athlètes (joueurs de baseball professionnels, golfeurs, olympiens, etc). Elle utilise l’EFT avec les sportifs depuis 1999, ce qui ferait d’elle une pionnière dans le domaine. Pour ceux que ça intéresse, Mme Vornbrock explique l’EFT  en termes d’hypothalamus, de peptides, de chimie des récepteurs sur son site web. (Encore en anglais: http://www.breakthroughperformance.net/about-eft/ )

L’idée derrière les protocoles d’EFT développés par Mme Vornbrock, c’est qu’en plus de la blessure physique à proprement parler, le corps retient également à un niveau cellulaire le traumatisme créé par cette blessure (ou une opération, une extraction de dent, etc).

EN COMPLÉMENT aux traitements médicaux et autres, l’EFT permettrait d’accélérer la guérison physique en s’adressant au niveau cellulaire.

 «I have discovered that past injuries and surgeries never fully heal on the cellular level because the trauma, adrenaline, memory of pain, emotions, the fear of re-injury and the memory of protection have never been released from the cell receptor sites. You end up holding back physically to protect your body either consciously or unconsciously. Most athletes are very aware of holding back but try to mentally fix it.»

Ce qui est bien avec l’EFT, c’est qu’on n’a pas besoin d’y croire pour que ça fonctionne. Vous êtes un sportif sceptique blessé? Ça coûte rien d’essayer!

On peut trouver des extraits du programme Injury Recovery: The Ultimate Injury, Trauma, and Surgery Recovery Program de Stacey ici. Notez que dans ses rondes d’EFT, elle ne fait pas de tapotement sur la tête, ni sous les seins. Elle intègre également un point à l’intérieur des poignets. On traite ce point en tapant nos deux intérieurs de poignets ensemble. Hein? Par ici son vidéo explicatif : http://www.breakthroughperformance.net/tappingpoints/

Voici donc son protocole de base, traduit très librement… Ça se fait en trois étapes. Je fais l’exemple avec une fracture de la jambe aux fins de démonstration. Adaptez selon la blessure ou l’opération. Encore une fois, ceci est en complément à tous les autres soins que vous recevez! J’intègre le point de l’intérieur du poignet avec les lettres PO.

Si vous êtes tombés ici par hasard, commencez par lire ce texte qui explique où sont les différents points à tapoter et la signification des lettres en avant de chaque phrase.

Première étape :

En tapotant le point karaté, répétez 3 fois la phrase suivante : «Même si je retiens ce traumatisme dans toutes les cellules de ma jambe à la suite de cette fracture, je m’aime et m’accepte profondément»

  • DS          Je retiens ce traumatisme dans tous les muscles de ma jambe
  • CO          Je retiens ce traumatisme dans tous les ligaments de ma jambe
  • SO          Je retiens ce traumatisme dans tous les tendons de ma jambe
  • SN          Je retiens ce traumatisme dans tous les os de ma jambe
  • ME         Je retiens ce traumatisme dans toutes les articulations de ma jambe
  • CL           Je retiens ce traumatisme dans tous les cartilages de ma jambe
  • SB           Je retiens ce traumatisme dans tous les tissus de ma jambe
  • PO          Je retiens ce traumatisme dans tous les nerfs de ma jambe
  • DS          Je retiens ce traumatisme dans tous les fascias de ma jambe
  • CO          Je retiens ce traumatisme dans toutes les membranes de ma jambe
  • SO          Je retiens ce traumatisme dans toute la peau de ma jambe
  • SN          Je retiens ce traumatisme dans toutes les fibres de ma jambe
  • ME         Je retiens ce traumatisme dans tous les fluides de ma jambe
  • CL           Je donne la permission à ma jambe de se libérer de ce traumatisme
  • SB           Ma jambe n’a plus besoin de retenir ce traumatisme et peut choisir de relaxer et laisser aller ce traumatisme.
  • PO          Je donne la permission à ma jambe de laisser aller ce traumatisme de toutes mes membranes cellulaires et de tous mes récepteurs de cellules

Et voilà, de l’EFT appliquée à un cours de biologie 101! Merci de me corriger si vous notez des erreurs…

La deuxième étape, c’est de faire la liste de toutes les émotions reliées à la blessure. Par exemple, la peur de ne plus pouvoir marcher comme avant, la peur de mourir, la déception de manquer une compétition, le sentiment de faiblesse. On reprend le protocole ci-haut, avec chaque émotion, une à la fois. Par exemple « même si je retiens dans ma jambe cette colère de ne plus pouvoir compétitionner cet hiver, je m’aime et m’accepte profondément », et on continue avec « cette colère » et l’endroit physique de la blessure, avec les muscles, tendons, cellules, etc, que l’on retrouve dans la première étape.

Exemple: en tapotant sur le début du sourcil, on dit «Je retiens cette colère dans tous les muscles de ma jambe», et ainsi de suite, jusqu’à la fin, où on donne la permission de libérer.

Troisième étape : l’intégration

Point karaté, on répète trois fois : « Même si mon corps n’a pas complètement intégré les changements que je viens de faire, je m’aime et m’accepte complètement »

  • DS          Mon corps vient tout juste de relâcher plein de constituants chimiques
  • CO          Mon corps est en train d’établir un nouveau niveau de normalité
  • SO          Mon corps est en train d’établir un nouveau niveau d’équilibre
  • SN          Mon corps n’a pas totalement intégré ces changements au niveau musculaire
  • ME         Mon corps n’a pas totalement intégré ces changements au niveau neurologique
  • CL          Mon corps n’a pas totalement intégré ces changements au niveau squelettique
  • SB           C’est un gros changement pour mon corps en si peu de temps
  • PO          Mon corps a beaucoup à faire pendant qu’il établit un nouveau niveau d’équilibre

Tapotez le point karaté en disant : «Je donne la permission à mon corps d’établir un nouvel équilibre facilement et rapidement. Je donne la permission à mon corps de faire complètement tous les changements au niveau cellulaire. Je donne la permission à mon corps d’intégrer complètement tous ces changements aux niveaux musculaire, biologique et squelettique ».

En passant, je suis ouverte à toutes propositions pour une meilleure traduction des termes biologiques!

Vous êtes blessés? Vous venez de vous faire opérer? Ça vous tente d’expérimenter? Faites-moi part de vos résultats! Un petit 2 minutes par jour, ce n’est pas un gros investissement en temps pour potentiellement accélérer votre guérison!

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Angoisse, de quel côté tournes-tu?

Mafalda

Le 8 janvier dernier, Psychology Today publiait un texte à propos de la PNL et laissait la place à différents experts pour expliquer certaines techniques de programmation neuro linguistique. (http://www.psychologytoday.com/blog/the-squeaky-wheel/201401/nlp-experts-speak-out)

Il y en a une des techniques proposées que je trouve très intéressante et relativement facile à faire soi-même à la maison. Elle est présentée dans le texte sur Psychology Today par son « créateur / améliorateur », Steve Andreas (une des grandes forces de la PNL est d’être une approche en constante évolution. Des techniques de base ont été créées, puis améliorées, remodelées, tricotées et retricotées, afin d’arriver le plus rapidement et le plus efficacement possible à des résultats. La technique que je vais vous présenter est issue des travaux « originaux » de Richard Bandler, bonifiés par Nick Kemp en 2008, puis par Andreas en 2009). Je vais vous en faire une traduction vraiment libre.

Avant toutes choses, j’aimerais également préciser quelques notions à propos de l’angoisse et l’anxiété.

Selon le Larousse, l’angoisse est

  • « Grande inquiétude, anxiété profonde née du sentiment d’une menace imminente mais vague.
  • Pour certains philosophes existentialistes, comme Heidegger, expérience fondamentale de l’homme, qui lui permet de saisir la réalité du monde, ainsi que la sienne propre.
  • Sentiment pénible d’alerte psychique et de mobilisation somatique devant une menace ou un danger indéterminés et se manifestant par des symptômes neurovégétatifs caractéristiques (spasmes, sudation, dyspnée, accélération du rythme cardiaque, vertiges, etc.) »

L’anxiété, quant à elle, se lit comme suit :

  • « Inquiétude pénible, tension nerveuse, causée par l’incertitude, l’attente ; angoisse : Son regard trahissait son anxiété.
  • Trouble émotionnel se traduisant par un sentiment indéfinissable d’insécurité. »

Dans son blogue, le Pharmachien a fait une chouette BD pour illustrer ce qu’est l’anxiété. http://www.lepharmachien.com/anxiete/

Quant à moi, je ne suis ni psychologue, ni médecin. L’exercice que je vous propose ici est utile pour modifier le feeling, le ressenti d’une émotion forte (mettez le mot que vous voulez : anxiété, angoisse, gros chagrin, peine d’amour, lassitude, etc. Testez!). C’est un outil de plus dans votre coffre. Il ne remplace pas l’avis d’un autre professionnel. Ça peut être intéressant d’en discuter avec lui, par exemple!

Donc, voici comment ça se passe :

  1.  Pensez à une situation qui déclenche le sentiment que vous voulez modifier. Remarquez OÙ débute la sensation et VERS OÙ elle se dirige (!). Oui, oui, les feelings sont en mouvement! Attendez, ce n’est même pas encore la partie la plus spéciale!
    Par exemple, la sensation du sentiment peut débuter dans le ventre, remonter le long du torse et se déplacer vers vos bras. Il s’agit du chemin parcouru par le sentiment.
  2. Portez attention à la forme de votre sentiment (feeling). Quelle est sa forme au début et à mesure qu’il progresse le long de son chemin? Par exemple, il peut débuter gros comme une noix, prendre plus de place dans le torse pour ensuite emplir les bras. Et quelle est la couleur de ce sentiment?
  3. Là, c’est la partie la plus étrange : au fur et à mesure que le sentiment poursuit son chemin, de quel côté tourbillonne-t-il? Hein??
    Si vous ne pouvez l’identifier, prenez votre main et faites-la tourner dans un sens, puis dans l’autre, le long du chemin du sentiment. Il y a un côté qui sera plus « naturel » que l’autre.
  4. Pensez à nouveau à la situation de départ, celle qui déclenche le sentiment.  Remarquez l’apparition de la sensation du sentiment et faites-la tourbillonner de l’autre côté, en même temps que vous en remplacez la couleur par une qui vous plait plus. Ajouter même des étincelles, du p’tit brillant, etc… et découvrez ce qui se passe!

Habituellement, un sentiment beaucoup plus positif et pratique pour vous prendra place. Au besoin, augmenter la vitesse de rotation de ce sentiment, changez le sens, ajustez les couleurs… Testez!

Références citées dans l’article initial:

Andreas, Steve. (2009) “Resolving Anxiety” démontration vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=g9dDsn1Ka9g

Kemp, Nick. (2008) “Some Great New Methods”
http://realpeoplepress.com/blog/some-great-new-methods

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Imaginez votre corps comme un circuit électrique – EFT 1

Vous êtes-vous déjà imaginez que votre corps pourrait être un grand circuit électrique?

Dans un circuit électrique libre de toute entrave, l’énergie circule facilement. Tout comme pour les ondes d’un téléphone sans fil qui vous permettent de bien entendre les conversations téléphoniques.  Que se passe-t-il quand les ondes sont moins bien captées? Il y a de la friture sur la ligne, des tzzz tzzz qui empêchent une communication fluide. C’est très agaçant. Maintenant, imaginez que les émotions négatives que vous avez vécues (ou que vous vivez) sont comme des obstacles empêchant une bonne circulation de l’électricité dans votre corps. Des tzzz tzzzz. Un poste de télévision qui entre mal… Agaçant.

Maintenant, prenez un ingénieur – appelons le Gary Craig – qui se dit un bon jour « comment ça se fait que la thérapie psychologique classique soit si longue à donner des résultats et que ceux-ci sont aléatoires. Jamais on n’accepterait qu’un ingénieur ait une telle approche sans le mettre à la porte. Il doit bien exister quelque chose d’autre ». Et c’est comme ça que notre Gary a commencé à étudier les méridiens d’acuponcture, l’électricité du corps, l’impact des émotions, etc. , etc., et a développé une technique de tapotement sur ces méridiens d’acuponcture pour libérer les émotions négatives – les tzzz tzzz dans notre circuit électrique interne.

Ainsi est né l’EFT, Emotional Freedom Technique – la technique de libération des émotions. Vous vous doutez bien que l’histoire complète est un peu plus complexe que ça. Le principe reste le même et se résume à une phrase : la cause de toute émotion négative est une perturbation du système énergétique corporel – dixit Gary Craig.

La technique s’est avérée très efficace, notamment auprès de vétérans de guerre atteints du syndrome de choc post-traumatique. On peut d’ailleurs voir un extrait du travail fait par Gary Craig dans ce clip (en anglais. Ça vaut tout de même le coup de regarder le non verbal des gens même si vous ne comprenez pas tout ce qui est dit).

Cette méthode de tapotement, très inhabituelle, un peu étrange, peut être utilisée à toutes les sauces tellement elle est simple. Et efficace, même si vous n’y croyez pas!

Le tutoriel de base de Gary Craig est disponible gratuitement sur son site (en anglais), et la traduction du mini guide est disponible en français sur le site de Louise Gervais. De plus, l’univers web regorge de sites et de clips vidéos expliquant l’EFT et accompagnant les gens dans différentes démarches (arrêt de fumer, abondance, perte de poids, …. Googlez « EFT », vous allez voir!).

En bref, voici la démarche. (Vous pouvez voir une vidéo sur les points ici)

On pense à une situation problématique et on évalue son intensité sur une échelle de 1 à 10.

Les points EFT en bref. Cliquez pour agrandir.

Les points EFT en bref. Cliquez pour agrandir.

Par exemple, la peur de parler en public (levez le doigt si vous vous reconnaissez!).
Évaluez l’intensité de cette peur de 1 à 10, 10 étant la peur la plus intense.
En tapotant le point karaté (PK) ou le point sensible (PS), dites la phrase
Même si j’ai cette peur de parler en public (ou tout autre problème), je m’aime et m’accepte complètement comme je suis. 

Pour connaître l’emplacement des points, cliquez sur le dessin que m’a gentiment fait ma fille Claudie.

Ensuite, on tapote les points dans l’ordre suivant, en répétant simplement la problématique (dans cet exemple, on dirait cette peur de parler en public).

Petit truc pour se souvenir des points : ça part du haut et ça descend!

Alors, on commence sur le dessus de la tête, en tapotant
DT : cette peur de parler en public
DS (Début sourcil) : cette peur de parler en public
CO (coin de l’œil) : cette peur de parler en public
SO (sous l’œil) : cette peur de parler en public
SN (sous le nez) : cette peur de parler en public
ME (menton) : cette peur de parler en public
CL (début de la clavicule) : cette peur de parler en public
SB (sous le bras) : cette peur de parler en public
SS (sous le sein) : cette peur de parler en public

On prend une grande inspiration, on expire, et on évalue sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau est rendu notre problématique.

Au besoin, on recommence toute la série jusqu’à que le chiffre de 0 soit atteint.
Quand on refait des rondes, on change la phrase clé par « Même s’il me reste de cette peur de parler en public, je m’aime et m’accepte complètement comme je suis ». Et le tapotement sur les points se fait avec  « ce restant de peur ».

Si vous n’avez perçu aucun changement, intégrez ce passage entre 2 rondes de tapotement.  Il s’agit de la gamme des 9 actions.

Emplacement du point de gamme

Emplacement du point de gamme

Avant de débuter, trouvez le point de gamme. En fermant la main, trouver le petit creux sur le dessus de la main, entre l’annulaire et le petit doigt. C’est là qu’il faut tapoter.

Tout en tapotant avec 2 ou 3 doigts de votre main dominante sur le point de gamme, faites les (étranges) étapes suivantes :

Regardez en bas à droite
Regardez en bas à gauche
Faites un grand cercle avec les yeux dans le sens horaire
Faites un grand cercle avec les yeux dans le sens anti horaire
Fredonnez une petite chanson (3 sec sont suffisantes)
Comptez jusqu’à 5
Fredonnez une petite chanson (3 sec sont suffisantes)

Faites une nouvelle ronde de tapotement.

Ça active les 2 hémisphères du cerveau. Étrange phénomène!

Je vous invite à tester cette méthode pour découvrir tout le potentiel derrière ce petit tapotement simple et rapide à réaliser. Au besoin, testez avec la phrase suivante « Même si je ne crois pas que l’EFT puisse fonctionner pour moi, je m’aime et m’accepte profondément » 😉

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Le texte présenté ci-dessus est une version très simple de l’EFT. Pour aller plus loin dans la compréhension de la démarche, connaître des séquences plus longues, avoir d’autres exemples, je vous conseille les quelques sites suivants (en plus de ceux de Gary Craig et Louise Gervais mentionnés plus tôt).

Hé! Il y a même un livre « L’EFT pour les nuls »!
http://www.eftunivers.com/
http://www.technique-eft.com/
http://www.guerir-eft.com/

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Le temps des résolutions

Cette année, je vais....

Cette année, je vais….

Pour une deuxième semaine, je fais vraiment dans l’originalité. Hé! C’est le temps des résolutions! Alors, qu’avez-vous décidé? Faire du sport? Perdre du poids? Prendre soin de vous? Vous mettre en forme? En forme de quoi, au juste? Triangle, carré, rond…

Bien souvent, la problématique des résolutions est qu’elles sont trop vagues pour être prises au sérieux par notre inconscient. Notre cerveau, tel un GPS interne, a besoin d’indications précises pour choisir le chemin le plus approprié pour arriver à destination. C’est comme si vous vous disiez « je veux aller dans le sud ». Quel sud? Magog? New York ou la Terre de Feu? Qu’est-ce que vous allez entrer comme données pour savoir où vous allez et le chemin à prendre pour arriver à vos fins?

Si vous vous dites « cette année, je veux perdre du poids » sans autres indications, il se peut qu’après 500 grammes, votre inconscient estime avoir atteint l’objectif.

Se fixer : Perdre 10 kilogrammes est déjà plus précis.
Perdre 10 kilogrammes d’ici le 1er juin 2014 est encore plus précis.
Porter cette superbe petite jupe jaune d’ici le 1er juin 2014 ou mieux est à la fois très précis et axé sur une action positive.

Plutôt que de prendre la résolution « cette année, je me mets en forme », demandez-vous « quand je vais être en forme, qu’est-ce que je vais faire de différent dans mes actions? Comment vais-je savoir que maintenant, je suis en forme ? » Prenez le temps de vous projeter dans le futur, comme si vous aviez une baguette magique et que vous aviez atteint votre objectif. Qu’est-ce qui est différent? Qu’est-ce que vous faites, vous voyez, vous ressentez qui vous permet de savoir que votre objectif s’est réalisé? Comment votre entourage sait-il que vous avez changé?

Les réponses à ces questions vont vous guider vers la rédaction d’objectif (de résolutions) pour votre année.
Je serai capable de monter les marches jusqu’à mon bureau au 4e étage sans être essoufflé d’ici le _______________.
Mon taux de cholestérol sera de ________________ d’ici le _______________ ou mieux.

Vous comprenez le principe?

Après, bien entendu, on se donne un plan de match. Pour arriver à mon objectif de xyz, je fais faire ABC…

Prenons 2 exemples, à l’heure où les pubs TV veulent nous vendre toutes sortes de machines de conditionnement physique et d’abonnement dans les gyms. (Je fais définitivement dans l’originalité).

Nous avons l’individu 1 qui se donne comme résolution de faire ABC (directement le plan de match, sans objectif) : Cette année, je vais aller au gym 3 fois par semaine.
Combien de temps va-t-il tenir sa résolution, selon votre expérience? 1 mois, 2 mois, 3 mois? Beaucoup plus, je le  lui souhaite…

Prenons ensuite l’individu 2, qui se projette dans le temps, qui se pose la question de ce qu’il veut atteindre comme objectif, de comment il va se sentir une fois son objectif atteint, de l’image qu’il a de lui à ce moment…
« Cette année, je vais être capable de courir mon premier 10 km d’ici le 30 juin ou mieux. C’est important pour moi, car je veux vieillir en santé et être un exemple pour mes enfants. Pour réaliser mon objectif, je vais aller au gym 3 fois par semaine. »
Qu’est-ce que vous pensez de la forme de cette résolution?

Une résolution, ça peut être plus qu’un vœu pieux. Faites que ça devienne un engagement envers vous-même. Pour ce faire, voici un résumé des étapes :

1)      Projetez-vous dans le temps : quand je vais avoir atteint mon objectif, qu’est-ce que je vais voir, entendre, ressentir?  Quelle image ai-je de moi? Comment je me sens dans cette vision?

2)      En quoi est-ce si important pour moi d’atteindre cet objectif? (Ici, on se pose la question au moins 3 fois. Et si ce n’est pas important, changez d’objectif ou modulez-le! Ça ne sert à rien – ou si peu – d’investir de l’énergie là-dessus si ce n’est pas important pour vous).

3)      Écrivez votre objectif de façon SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, dans le Temps). Je vais avoir classé tous les documents qui sont dans mon bureau d’ici le 31 mars 2014, ou mieux. (J’aime bien ajouter la notion de « ou mieux ». C’est une invitation à vivre de belles réalisations non prévues).

4)      Votre objectif, une fois écrit de la sorte, vous donne un petit crunch-crunch plus ou moins agréable au niveau du plexus solaire? Une petite voix s’éveille pour semer le doute dans votre esprit sur votre capacité de réussite? Voilà une bonne occasion d’identifier quelles sont vos résistances, vos croyances. On ressort les afformations : Pourquoi est-ce si facile pour moi de …..?[1]
Au besoin, morceler votre objectif, donnez-vous des étapes intermédiaires. Un éléphant se mange une bouchée à la fois, non? Avant de pouvoir habiller du taille 6 dans 10 mois, peut-être que pour vous, votre GPS interne aimerait faire un « pit-stop » à la taille 8 dans 6 mois…

5)      Garder vos objectifs près de vous, sur une petite note sur votre table de chevet, dans votre agenda, sur votre frigo. Et placez-vous plusieurs fois par jour ou semaine dans l’état d’objectif atteint. Mettez toutes les cellules de votre corps en état d’accomplissement. Faites vibrer la réussite en vous.

6)      Bâtissez votre plan de match. Et oui! On passe à l’action! Pour que votre état de réussite se concrétise, quelles seront les étapes? Quelles actions allez-vous poser, concrètement, en premier? En deuxième? En troisième? Je fais ça, ça et ça, car je veux atteindre cet état. C’est important pour moi, car _________.

En terminant, je vous invite à écrire vos objectifs et actions avec les termes qui sont les plus motivants pour vous. Remplacer les « il faut que » par ce qui vous propulse  le plus vers l’action. Est-ce :
je veux
je dois
je vais
je mérite
je souhaite
je fais
j’ai besoin de

Analysez quels mots vous utilisez quand vous pensez à une activité motivante pour vous et employez-les dans la rédaction de vos résolutions!


[1] Il existe plusieurs façons de changer nos croyances. Au fil de mes textes, j’en aborderai quelques unes. Déjà, prendre conscience que nous avons une croyance qui nous limite et dire que c’est fini, que nous ne la voulons plus dans notre vie, induit un changement.

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Le temps des bilans

Apprends d'hier, vit pour aujourd'hui, regarde vers demain (et repose-toi cet après-midi)

Apprends d’hier, vit pour aujourd’hui, regarde vers demain
(et repose-toi cet après-midi)

Et voilà, nous sommes rendus à la fin de décembre et c’est l’heure des bilans. Original non? Non, pas du tout! Est-ce que tu vas parler du Bye Bye tant qu’à faire?

Original ou pas, là n’est pas la question. Avant d’entreprendre une nouvelle année, c’est intéressant de faire le point sur les moments qui viennent de passer. Quand on sait d’où l’on vient, on sait mieux où l’on va.
Et si on parlait plutôt de la façon dont on peut faire le bilan de notre dernière année?

Une des façons de faire est de repenser aux petits et grands moments de votre année. On feuillette notre journal, notre agenda, nos photos, notre mur Facebook… Et on donne une note d’appréciation pour son année. Par exemple, sur une échelle de 1 à 10, quelle évaluation je fais de mon année 2013?
Ensuite, on se pose la question : qu’est-ce que ça m’aurait pris pour avoir 1 ou 2 points de plus? Et qu’est-ce qui fait en sorte que je n’ai pas un ou 2 points de moins? Comment ai-je réussi ça?

Je vous invite à faire une appréciation distincte pour les 7 grandes rubriques suivantes de la vie. Ça permet de donner une perspective différente, de relativiser les aspects qui ont peut-être un peu moins bien « scoré » au courant des 12 derniers mois.

Alors, de façon distincte, quel bilan faites-vous de la dernière année (sur une échelle de 1 à 10):

–          De votre travail et votre carrière?

–          De vos objectifs financiers?

–          De vos loisirs et vos passe-temps?

–          De votre santé et votre condition physique?

–          De vos relations avec votre entourage?

–          De votre santé émotionnelle et votre spiritualité?

–          De votre contribution à la communauté?

Et qu’est-ce que ça aurait pris pour aller chercher des points de plus? Comment avez-vous réussi à ne pas aller plus bas? Quels sont les événements marquants?

Un bilan sur douze mois donne une perspective pour aller vers la prochaine année. Et qu’est-ce qui est différent si vous reculiez encore plus loin pour faire ce bilan? Faites le point entre aujourd’hui et où vous en étiez pour un ou plusieurs de ces aspects, il y a 3 ans? Il y a 5 ans?

Prenez le temps d’apprécier — oui, même pour les cas où ce n’est pas si facile — comment tous les changements qui ont pu arriver sont source d’apprentissages. Comment les éventuels pépins de la vie peuvent être une occasion pour faire les choses différemment. Pour rebondir. Pour partir à neuf. Pour changer. Pour évoluer.

Reconnaître le positif en toutes choses, c’est s’engager sur la voie de la gratitude.

C’est déjà une belle amorce pour la prochaine année, non?